Fin de journée. Un lundi de pâques, l’abondance, la félicité, le renouveau, la renaissance…
La famille est partie, le jour décline. Je retrouve la joie d’un crépuscule nuageux avec un verre de vin et des cacahuètes ! Des joies simples pour me donner l’élan de préparer le repas malgré mon mal de tête.
Je me rends compte soudainement de la chance que j’ai d’être ici, d’être en vie, de profiter des beautés de la Terre. J’en suis, je crois, à ma 3ème vie ici ! J’ai le sentiment d’être morte déjà 2 fois et d’avoir réussi à renaître, à chaque fois.
Incroyable de penser de tout mon être que je serais mieux dans la mort et de pourtant, choisir la vie. La laisser me traverser et choisir ce courant de pétillement, cette vague qui inonde et nourrit, ce courant qui porte et soutient.
…. Tout est noir et sombre cette nuit là… Mais seule, sur mon vélo, rentrant de l’hôpital, je vois mon chemin jalonné des lumières de lampadaires éclairés. Alors à ce moment là, à ce moment précis, je sais, je sens, au-delà de l’épreuve que je suis en train de traverser et de toutes les souffrances que j’expérimente, au delà de ce que j’ai appris, de ce qu’on m’a dit, au-delà de tout ça, je sais que je ne suis pas seule. Que quelqu’un allume ces lampadaire et jalonne mon passage. Comme une évidence qui plus jamais ne me quittera….
Et aujourd’hui, plusieurs années après, ma 3ème vie continue d’être tourmentée, contrariée mais aussi incroyablement riche, belle, surprenante. Ces jours-ci, je me suis nourrie de cette forte pluie, des sourires d’aujourd’hui, de la terre, du vent, de mots doux et d’un verre de vin avec des cacahuètes. Celles-là même qui font prendre des fesses et donnent aussi de la rondeur à la fin d’un week-end prolongé.
Ce soir, j’avais envie d’écrire plus qu’un post, plus que 2 phrases de pub. J’avais envie de profondeur, d’intensité, de larmes et de joies, d’authenticité plus que de scrolling…
Je vois souhaite l’amour, qui toujours court. Je vous souhaite la joie du soleil qui s’en vient, les ailes qui s’ouvrent en voyant le sourire d’un ami qui vous reconnaît au loin et la douce pommade des cacahuètes accompagnées d’un verre de vin.
Très belle semaine qui s’en vient.
